Les prises de vue ont été réalisées au moyen format et à la chambre photographique 4x5 inch sur film Fujichrome RPV, avec pour seul complice, la lumière naturelle. Aucun filtre n'a été utilisé ni aucune retouche informatique. Les tirages sont réalisés sur papier Cibachrome Ilfochrome Classic - CLM - 1K.

Note : Le format des images présentées sur ce site web ne permet pas d'évaluer et juger de l'ensemble des nuances de couleurs et de contrastes de l'image originale (format jpeg, configuration de votre écran, protection Copyright,  ...). Pour vous permettre de prendre une décision et d'apprécier l'oeuvre originale, chaque demande d'agrandissement pourra être précédée d'une épreuve 13 x 18 cm sur papier Cibachrome non numérotée.

Papier Cibachrome

Pour la plupart des procédés, les couleurs de l'image sont formées au cours du traitement de l'image. Le développement chromogène accumule ainsi d'inévitables impuretés. Pour le Cibachrome il en est tout autrement. Les colorants sont incorporés aux couches sensibles du papier au moment de sa fabrication. L'avantage de cette technologie réside principalement dans la possibilité de contrôler les propriétés de pureté et de stabilité à la lumière de ces éléments constitutifs de l'image photographique. Leur maîtrise confère au Cibachrome des qualités uniques. Une fois exposée, la feuille de papier est développée ; la restitution finale des couleurs se fonde sur la plus ou moins grande destruction des colorants présents lors du traitement. Ainsi par exemple dans toutes les parties de l'image contenant du bleu, le colorant jaune est détruit proportionnellement.

Principe de destruction de colorants : Le principe constitutif de l'émulsion est identique dans tous les procédés couleur. Des cristaux d'halogénures d'argent sont incorporés à trois couches sensibles au bleu, au vert et au rouge. Mais, dans le cas d'un développement chromogène, grâce à la présence dans ses couches, de formateurs de colorants appelés coupleurs, des colorants (jaune, magenta et cyan) se forment dans les couches exposées proportionnellement à la quantité de lumière reçue (respectivement la lumière bleue, verte et rouge), pour restituer les couleurs photographiées.
Pour le Cibachrome, les colorants de type azoïque (jaune, magenta et cyan) déjà présents (sous la forme saturée) dans l'émulsion du papier, sont détruits au cours du traitement proportionnellement à la quantité de lumière complémentaire enregistrée à la prise de vue (respectivement la lumière bleue, verte et rouge), c'est à dire proportionnellement à la quantité d'argent formée dans ces trois couches.

Un tirage Cibachrome se caractérise par une présence incomparable des couleurs dont la permanence est estimée à plus de trois cents ans (études Kodak 1989, source Science et Vie). Cela en fait l'un des supports privilégiés des artistes, des galeristes et des collectionneurs. Extraits du catalogue Roland Dufau - Sculpteur de lumière